J’ai eu la chance d’interviewer Nicolas Pène (visitez sa chaîne You Tube pour en savoir plus sur ce qu’il fait) qui a partagé des conseils très puissants et facilement applicables dans le domaine de la Programmation Neuro-Linguistique (vous apprendrez ce que c’est dans la vidéo), la visualisation et les affirmations.

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Transcription de la vidéo :

JOHAN: Comme promis et comme je vous en parlais depuis un petit moment, on a aujourd’hui la chance de recevoir Nicolas PENE. Bonjour Nicolas.

NICOLAS PENE: Bonjour et merci pour l’invitation.

JOHAN: Merci à toi d’avoir pris le temps. C’est vraiment un honneur pour nous, pour la communauté Pas-de-stress de t’avoir. Pour ceux qui ne connaissent pas Nicolas, il est un des leaders français du développement personnel et il est spécialisé dans la PNL (Programmation Neurolinguistique) – il va nous expliquer un petit peu plus en détails dans un instant de quoi il s’agit – et Nicolas, tu es formateur, coach, conférencier – je pense que c’est comme ça qu’on peut te décrire.

NICOLAS PENE: Leader, je n’irai pas jusque-là mais c’est vrai que mes spécialités, c’est la PNL et l’hypnose. Et de plus en plus je suis enseignant PNL certifié, donc, je fais des formations PNL, j’assure le cursus complet dans ma ville de cœur, Toulouse. Et au-delà de ça, là où j’ai ma grosse expertise, c’est que j’ai utilisé la PNL et l’hypnose pour aider  des entrepreneurs à mieux vendre, à mieux se vendre, à développer leurs activités. J’utilise tous ces outils-là dans un but professionnel, donc, autour de ça, je fais des conférences sur le sujet, j’ai des formations notamment une formation très spécialisée sur tout ce qui est l’art de séduire avec des mots (utiliser des mots pour convaincre) et business coach aussi (je coache des entrepreneurs pour les aider à booster leurs résultats).

JOHAN: D’accord ! Et donc, toi, tu proposes, si j’ai bien compris, des formations en ligne et également des formations sur le terrain ? Tu donnes des séminaires sur Toulouse ou dans le Sud-Ouest ?

NICOLAS PENE: Pas que sur Toulouse ; sur la PNL pure, 100% Toulouse, mais après, ma formation, séduire par les mots, ce qui m’anime, je peux faire un peu partout. Et j’adore le contact, c’est pour ça aussi que je ne peux pas faire que du numérique.

JOHAN: D’accord, c’est super intéressant ! Et donc, ça fait combien de temps que tu t’es lancé dans cette aventure au niveau de la PNL ?

NICOLAS PENE: Au niveau de la PNL, je dis toujours que le premier livre de PNL que j’ai lui, j’avais 18 ans et c’était en 1998 : c’était Pouvoir illimité d’Anthony Robins. Même si c’est du Robins, c’est de la PNL, c’est 90-95% de la PNL le bouquin. J’ai commencé comme ça et puis le chemin de vie avance, on en sort, on y rerentre, jusqu’à un moment où ça a été plein focus et je n’ai pas lâché. Là, la PNL, on va dire que depuis cette époque-là, j’ai toujours un petit peu pratiqué et j’ai commencé vraiment à m’y mettre à fond à partir de 2007

-2008 où là vraiment, ça a été le stade supérieur même si je faisais du développement personnel avant.

JOHAN: Là, je pense qu’on a utilisé 20 fois le mot PNL : est-ce que toi, en tant qu’expert dans le domaine, est-ce que tu peux nous donner une vision de ce que c’est et ce qu’on entend par ce terme PNL ?

NICOLAS PENE: Surtout que le terme Programmation Neuro-Linguistique fait peur et est un peu barbare. En fait, la PNL, qu’est-ce que c’est ? Il y aurait mille et une définitions de la PNL, c’est-à-dire que c’est ça qui est difficile : on n’arrive pas à bien spécifier la PNL mais moi, j’ai deux définitions qui synthétisent ça. Tout avant, la PNL, c’est un outil de développement personnel ; une personne qui veut avancer dans sa vie, qui a envie de savoir quelle est sa mission de vie, quelle est son identité, débloquer des croyances, un travail sur ses valeurs, sur ses objectifs. Tout ça, la PNL va aider dans ce sens.

Ensuite, le cœur de la PNL, du moins pourquoi ça a été créé : l’idée, c’était de modéliser l’excellence humaine ; c’est-à-dire que toutes les personnes, chacun et chacune entre nous [a] ont des compétences clé. Par exemple, toi, tu as des compétences que je n’ai pas, que j’aimerais pouvoir récupérer, me réapproprier. Sans forcément cloner : la PNL va aider pour ça. De même, on a aussi des compétences à nous que l’on utilise où des moments où on se transcende : est-ce qu’il n’est pas possible de pouvoir réutiliser ces moments-là, de réutiliser ces compétences dans un autre domaine ? Je suis très fort par exemple dans une activité sportive ; est-ce que je ne peux pas le réutiliser sur une autre activité ?

JOHAN: Oui, quand tu parles d’outils de développement personnel, moi, c’est une chose qui me frappe un petit peu ; je lis aussi pas mal de livres de développement personnel. Dans la majorité des livres – sans que ce soit des livres de PNL pure – on nous parle tout le temps de l’importance de l’inconscient, etc., donc, il y a toujours quand même cette idée de PNL dans les livres de développement personnel.

NICOLAS PENE: Complètement. Il y a plein de choses que l’on va retrouver. Des fois, je lis des bouquins de Napoléon Hill , on y retrouve des choses de PNL sachant que Napoléon Hill – en plus, c’est ça qui est marrant : c’est que ça a été écrit avant la création. Les stagiaires que j’ai, surtout sur les premiers niveaux, ils disent : « Mais, ça, je le fais déjà ! » Oui, effectivement, il y a des choses qu’on va faire déjà de façon inconsciente mais l’idée c’est de porter à un niveau supérieur et d’en faire vraiment une force. Et après, ce qui est bien, c’est que sur les bouquins généralement, même sur les bouquins de PNL, on est plutôt sur du niveau 1 en termes de développement personnel ; c’est-à-dire qu’on va définir les objectifs, on va créer des routines, on va trouver comment avoir confiance, tout ça. Et ce que j’aime, c’est qu’à la PNL, on va pouvoir aller au niveau 2 ou 3, par exemple travailler… J’ai une croyance qui me limite dans ma vie ; par exemple, je ne pense pas que je suis doué dans telle ou telle chose, comment je peux arriver à changer ça ?

JOHAN: Oui, il y a effectivement plusieurs niveaux qui permettent d’évoluer dans son stade. Moi, en ce qui me concerne personnellement, je pense que c’est à peu près la même chose, mon audience. Nous, ce qui est de la PNL, c’est plutôt, à mon avis, le premier niveau ; c’est-à-dire qu’on n’est pas vraiment dans l’hypnose – en tout cas, personnellement, je n’ai aucune notion dans ce qui est hypnose.

NICOLAS PENE: Et pourtant, tu dois en pratiquer sans le savoir !

JOHAN: Ah bon ?  Sans le savoir ?

NICOLAS PENE: C’est intéressant parce qu’en fait, le lien avec l’hypnose et la PNL, c’est que l’hypnose – là aussi, il y a X définitions de l’hypnose ; moi, j’aime bien l’hypnose comme pouvoir communiquer, dialoguer avec l’inconscient, soit avec notre propre inconscient (autohypnose) ; la méditation est une forme d’hypnose même si je n’irai pas plus loin sur ce domaine-là qui n’est pas mon expertise, la méditation. Et après, l’hypnose, dialoguer avec l’inconscient de l’autre. Donc, en fait, à chaque fois que tu pars dans tes pensées ou que tu as un état méditatif, tu es en état d’hypnose. Lorsque tu parles à une personne et que cette personne est captivée et que tu racontes une histoire et qu’elle est complètement prise par l’histoire, voire elle la vie émotionnellement, tu as fait entrer cette personne en état d’hypnose. C’est chaque fois qu’on parle à l’inconscient d’une personne.

JOHAN: Effectivement, c’est une définition assez large. Moi, en fait, j’ai pas mal parlé pour l’audience de Pas-de-stress, de tout ce qui est affirmation, visualisation – donc, là, je pense que c’est un petit peu le stade 1 de la PNL.

NICOLAS PENE: Pas forcément, on peut avoir tous les stades.

JOHAN: D’accord, et on le développe à tous les stades peut-être. Et donc, moi, pour ce qui est des affirmations, je le fais tous les jours ; j’essaye tous les matins d’écrire dans mon journal en cinq minutes et j’essaye d’écrire trois affirmations. Ce n’est pas un exercice que je fais pendant des heures où je vais essayer de m’affirmer des choses que j’aimerais atteindre ou les objectifs de vie que j’ai mais j’essaye quand même de façon consciente tous les jours de me poser la question : « Aujourd’hui, quelle va être mon affirmation ? » J’essaye de me visualiser en ayant déjà atteint un objectif et je pense que c’est une utilisation relativement basique des affirmations et de la visualisation et je voudrais bien savoir comme tu l’enseignes et ce que tu penses du sujet « Affirmation, visualisation ».

NICOLAS PENE: C’est une utilisation… Je ne dirai pas basique (pour reformuler), je dirai que c’est une utilisation simple de la visualisation mais c’est la plus puissante. En fait, l’idée de la visualisation, c’est d’ancrer à l’inconscient un objectif, ce qu’on va atteindre pour faire en sorte que ça devienne une réalité. On dit souvent que l’inconscient n’arrive pas à faire la différence entre ce qui est de l’ordre de l’imaginaire et de l’ordre de la réalité. Bien évidemment, on prend un petit peu des garde-fous par rapport à cette phrase-là mais tout ça pour dire que plus on visualise quelque chose, plus on arrive à le concrétiser, à le matérialiser. Et à programmer l’inconscient, la visualisation, c’est un outil qui va programmer l’inconscient pour atteindre l’objectif en question et pour faire en sorte de se voir déjà arrivé alors qu’on est à un stade donné où on n’y est pas. Une personne par exemple qui souhaite avoir plus confiance à elle, elle va se visualiser, se projeter dans un avenir qu’elle va imaginer où elle est cette personne qu’elle rêve d’être : une personne avec du charisme, une personne qui a de l’assurance dans sa vie tous les jours et en ce moment-là, petit à petit, elle va reprogrammer – là, on est dans la PNL et l’hypnose – son cerveau pour devenir cette personne-là. Et en visualisant cet objectif-là, c’est un peu comme si déjà, on est en train de l’atteindre.

JOHAN: On entend beaucoup de visualisation ; des gars comme  Michael Febs en natation qui disait que lui, il s’imaginait tous les jours en ayant déjà obtenu des médailles olympiques, etc. Donc, c’est vraiment se voir en ayant déjà atteint son objectif.

NICOLAS PENE: Exactement ! Et après, ce qui est marrant, ce qui est génial, c’est qu’on visualise l’objectif et l’inconscient va trouver dans l’environnement tout ce qu’il faut pour atteindre cet objectif-là. Plus on visualise cet objectif, plus on va dire à notre cerveau : « Voilà, c’est ça que je veux, donc, fais ce qu’il faut pour que j’aie ce que je veux. » Et à un moment donné, on va avoir une personne qui va venir nous dire quelque chose, ça ne nous a jamais fait tilt mais là, en ce moment, ça va nous faire tilt parce qu’on se dit : « Ah, mais, tiens, ça pourrait m’aider à faire ça, ça, ça. » Donc, la visualisation, c’est un exercice très très puissant.

JOHAN: Concrètement, comment toi, tu le pratiques ou comment tu recommandes de le pratiquer pour des gens qui n’ont pas forcément le temps de prendre des heures pour visualiser ?

NICOLAS PENE: Déjà, c’est une bonne chose, le fait de ne pas avoir le temps. C’est de se dire : l’objectif, c’est de créer l’habitude, de créer la routine, de le faire ne serait-ce que cinq minutes, une fois voire deux fois par jour. Ma pratique, c’est le matin et/ou le soir. Ce que je fais, c’est que je définis un objectif tout simplement, un seul et unique objectif à chaque visualisation. Et ce qu’on peut faire, c’est que déjà, pour un même objectif – là, par exemple, je suis en train de travailler sur un objectif qui est toujours le même – et sur cet objectif-là, je vais visualiser différentes situations qui liées à cet objectif-là. Quand j’aurai réalisé cet objectif dans cette situation, il va se passer ça ; dans cette situation-là, je vais faire ça, ainsi de suite, pour enrichir. Là, déjà, il y a un point clé en termes de visualisation : c’est qu’on ne va pas toujours visualiser la même chose mais tout ce qu’il y a autour pour enrichir l’expérience. C’est le premier point : pas besoin de faire longtemps, il suffit cinq ou dix minutes pour entrer dedans et le vivre. Et d’ailleurs, généralement, l’indice qui va faire que la visualisation a marché, c’est de se dire : « Est-ce que je suis en train de vivre émotionnellement ? » Si émotionnellement, on ressent de la joie, du bien-être et l’émotion qui est liée à cet objectif, déjà, la visualisation a marché parce qu’on l’ancre.

JOHAN: Et d’un point de vue pratique, comment tu fais ? Tu t’assois sur le sol, tu mets de la musique, tu fermes les yeux ?

NICOLAS PENE: Vraiment, tout le monde peut le faire n’importe comment : on peut être allongé dans le lit, on peut être assis, debout, les yeux fermés, les yeux ouverts ; ça dépendra vraiment de chacun. Généralement, je recommande de fermer les yeux mais pour certains ça peut être difficile de visualiser les yeux fermés. Visualiser, si on va prendre d’un point de vue sémantique, on a le mot « vision », donc, voir. Donc, là, du coup, ça revient à nos fondamentaux de la PNL : c’est qu’on va utiliser un des sens, on va utiliser le sens de la vue et on va s’imaginer en train de vivre l’objectif mais dans le sens où, pas si on se voyait comme une caméra au-dessus de soi qui… – vous vous voyez en train d’atteindre l’objectif – comme si de nos propres yeux, on voyait la scène. Donc, je me projette mais je vis la scène. Donc, on va le faire d’abord visuellement mais plus la visualisation sera enrichie des autres sens – de nos cinq sens – mieux, elle va marcher. Donc, dans cette situation idéale, qu’est-ce que je vois, qu’est-ce j’entends ? Est-ce qu’il y a des bruits en particulier ? Est-ce que j’entends ma voix ? Est-ce que j’entends quelque chose ou voire le silence ? Qu’est-ce que je ressens physiquement ? Est-ce que je suis debout ? Est-ce que je suis assis ? Est-ce qu’il fait chaud ? Est-ce qu’il fait froid ? Est-ce que… Par exemple, moi, sur mes visualisations, je suis en train d’imaginer en train d’ouvrir un colis mais à une raison qui m’est propre. Et je vais me visualiser en train de tenir le ciseau dans mes doigts pour ouvrir, toucher la texture du carton. Donc, ça aussi, ça va être sur la partie kinesthésique ; kinesthésique aussi sur le ressenti interne : qu’est-ce que je ressens émotionnellement ? Et puis, après, bien évidemment, l’odeur si possible et le goût si contexte.

JOHAN: C’est assez dur ; moi, qui essaye de pratiquer, je trouve que c’est le plus compliqué parce que fermer les yeux et s’imaginer en ayant déjà atteint l’objectif, c’est relativement simple. Mais, justement, réussir à faire comme tu viens de dire, à vraiment avoir toutes les sensations, tous les sens, ça demande une concentration énorme et c’est un exercice assez difficile à mette en place.

NICOLAS PENE: Après, on peut faire point par point ; c’est-à-dire commencer par la vue et une fois que j’ai fait la vue, tiens, qu’est-ce que j’entends ? C’est celle-là ; on va garder quand même l’accroche. Et probablement que c’est plus difficile pour toi sur les autres sens parce que tu es  peut-être à dominante visuelle dans ton mode de fonctionnement. Ça va dépendre vraiment de chacun : certains sont plus visuels, d’autres plus auditifs, d’autres plus kinesthésiques.

JOHAN: Oui, ça rentre dans une de mes réflexions. Effectivement, je suis quelqu’un de plutôt visuel, donc, c’est peut-être ça qui fait que c’est plus dur.

NICOLAS PENE: Et du coup, ça enrichit. Travailler sur nos cinq sens, c’est travailler sur notre sens de force, rentrer par celui-là. Une personne qui est kinesthésique va se focaliser sur le ressenti qu’elle a de son objectif et après, progressivement aller parcourir tout le reste pour l’enrichir.

JOHAN: D’accord ! Super intéressant ; je pense que tu pourrais nous parler des heures de visualisation, à mon avis.

NICOLAS PENE: Des jours !

JOHAN: Vraiment super intéressant ! J’aimerais bien qu’on parle un peu maintenant des affirmations parce que c’est aussi une chose dont on entend beaucoup parler, une chose que j’essaye moi-même de faire mais de façon relativement basique. Comment toi, tu vois le sujet des affirmations ? Comment l’utiliser, etc. ?

NICOLAS PENE: Les affirmations, sur la mise en application, il y a différentes choses. En fait, une affirmation, c’est une croyance qu’on est en train de développer. « J’ai confiance en moi, je suis le meilleur, je vais réussir, je vais … je suis… » ou tout autre type d’affirmation. On peut avoir une affirmation comme par exemple : « La vie est un jeu. La vie est simple. Faire les choses à tel moment, c’est chouette. » Donc, c’est une croyance qu’on développe. Sur l’affirmation, il y aurait beaucoup de choses à dire en particulier. Déjà, bannir tous les mots qui sont de l’ordre de l’échec comme « je vais essayer ». Le mot « essayer », on peut le mettre dans les affirmations « je vais essayer d’être meilleur », ça, c’est affreux ; « essayer de réussir », c’est affreux. « Je vais réussir. » C’est bien de le préciser. Après, les affirmations, c’est de les mettre… j’ai perdu mon fil.

JOHAN: Tu nous parlais juste avant du fait de ne pas utiliser de vocabulaire négatif, ne pas dire « je vais essayer, etc. »

NICOLAS PENE: Éviter le mot « essayer » ; éviter les négatifs, par exemple « je ne veux pas être stressé », « je ne suis plus stressé » parce que l’inconscient ne comprend pas directement les négations, donc, il va se focaliser sur le mot « stress ». C’est des petites subtilités mais formulez affirmativement.

JOHAN: Donc, au lieu de dire par exemple : « je ne suis plus stressé », tu dirais : « je suis serein » ou « je suis calme » ?

NICOLAS PENE: Je suis calme, je suis serein, je suis zen selon ce que souhaite la personne. En gros, je dessine ce que je ne veux pas, qu’est-ce que je veux à la place ?  Après, moi, ce que j’aime bien, c’est que je me mets des – et j’en ai, en plus, je les ai juste à côté – petits post-it en nuages. Donc, ce que je m’amuse à faire, c’est que je les écris, ces affirmations-là et je me les colle à des endroits chez moi ; ce que je veux voir de façon régulière, je m’amuse à les décoller, à les recoller ailleurs. Il y a plein de post-it chez moi et donc, vraiment à hauteur de vue.

JOHAN: Ça te donne des rappels au cours de la journée.

NICOLAS PENE: Du coup, souvent, ces rappels-là, quand j’ouvre la porte d’entrée pour partir, j’en ai un qui est juste devant et dont je me rappelle régulièrement. Donc, du coup, ça ancre.

JOHAN: Est-ce que tu les vois encore ? Parce que j’ai essayé un petit peu ces choses-là et parfois, notamment un post-it – moi, c’était pour éviter les interruptions. Je m’étais un post-it sur mon ordinateur disant d’arrêter les interruptions et de me focaliser sur la tâche présente. Et le problème que j’ai eu, c’est qu’au bout d’un moment, je ne le voyais plus. Tu vois ce que je veux dire ? Il faisait partie de l’environnement, donc, est-ce que tu les bouges ou comment tu fais pour … ?

NICOLAS PENE: L’ordinateur, je déconseille parce que j’ai beaucoup essayé les post-it autour de l’ordi mais ça n’a pas bien marché. Donc, moi, je le mets vraiment sur une porte, sur mon frigo, à des endroits parce que dès qu’on est sur l’ordinateur, tout de suite, tchr ! On va se focaliser et oublier tout autour. Il y a ça et aussi les bouger de façon régulière pour faire en sorte que dès qu’ils sont ancrés dans l’environnement, tac, je les déplace, voire s’amuser à les reformuler de façon différente, le réécrire avec d’autres couleurs, d’autres endroits.

JOHAN: En fait, c’est un gros point que je n’avais pas abordé quand j’avais parlé des affirmations et de la façon dont je les utilise. J’utilise plutôt les affirmations comme un outil ponctuel ; donc, je vais faire ça par exemple le matin de façon ponctuelle mes affirmations et c’est fini pour la journée. Et toi, tu conseilles d’essayer de faire ses rappels le plus souvent possible au cours de la journée.

NICOLAS PENE: En fait, c’est l’intégrer à son quotidien. Plutôt que d’en faire beaucoup, autant faire deux ou trois, les fondamentales, les principales, ne serait-ce qu’une affirmation ; une affirmation, par exemple « J’ai confiance en moi à chaque fois que je suis telle situation. » L’écrire sur deux ou trois post-it et le poser à plusieurs endroits chez soi.

JOHAN: C’est effectivement sympa. Et qu’est-ce que tu conseillerais comme affirmation à des gens qui… – parce que la communauté Pas-de-stress, c’est des gens qui ont en général le même problème que moi, donc, de nature un peux anxieuse et on essaye de travailler de façon consciente aux problèmes de stress, essayer de gérer nos émotions, etc. Comment toi, tu utiliserais la PNL ou les affirmations en particulier pour régler ce problème ?

NICOLAS PENE: C’est difficile à dire parce que ça dépendra vraiment de chacun. Ce sera vraiment contextualisé mais généralement – ce ne sont pas banalités mais des généralités – on a tendance à se focaliser sur ce qu’on ne veut pas ou sur ce qu’on n’a pas envie de voir arriver plutôt de faire ça se focaliser sur ce que l’on veut. Rien que ce petit exercice qui semble tout con, mais c’est déjà beaucoup : le fait justement de se focaliser sur ce que l’on veut, ça va être différent en fonction de chacun et ça va amener chacun vers une direction spécifique.

JOHAN: Je pense que ces deux sujets, que ce soit l’affirmation ou la visualisation, ils ont vraiment un gros potentiel pour nous aider. Je ne sais si tu as d’autres points que tu souhaiterais aborder sur la PNL en général ou d’autres points qu’on aurait oublié d’aborder qui sont primordiaux.

NICOLAS PENE: Si, oui, on pourrait prendre une heure ou deux voire trois mais je pense que je  ne donnerai pas plus de choses parce que déjà, rien que là tout ce qui est là, ça demande la mise en application, ça demande de l’énergie. Finalement, c’est indirectement mais prenez un de ces deux conseils sur la visualisation, l’affirmation et mettez-le en application. Et une fois que vous l’avez mis en application, attaquez le second, un après l’autre.

JOHAN: Et donc, pour les gens qui vont mettre ça en place dès aujourd’hui, demain ou plus tard – ils peuvent se laisser la nuit pour y penser ; pour les gens qui vont commencer à mettre tout ça en place et qui veulent vraiment…

NICOLAS PENE: Tout de suite, après l’interview.

JOHAN: Donc, dès maintenant, d’ici dix minutes… Où est-ce qu’ils peuvent te trouver pour développer tout ça et pour en savoir plus sur le sujet ?

NICOLAS PENE: Le mieux, ça serait de venir sur ma chaîne YouTube ; c’est là où je diffuse énormément d’information sur la PNL, l’hypnose, l’art de mieux convaincre et puis aussi tout ce qui est lié aussi à l’entrepreneuriat pour ceux que ça intéresserait. Vous tapez sur YouTube « Nicolas PENE », vous vous abonnez à ma chaîne.

JOHAN: Je mettrai un lien de toute façon et ils pourront regarder. Tu publies tous les jours en ce moment, non ?

NICOLAS PENE: Trois fois par semaine, je pense que le rythme va un peu réduire.

JOHAN: Je sais ce que c’est parce que trois fois par semaine, ce n’est pas si facile.

NICOLAS PENE: Mais la visualisation m’aide beaucoup.

JOHAN: Pour réussir à le faire. En tout cas, j’invite vraiment les gens à aller voir ce que tu fais ; moi, je trouve que c’est super. Je te remercie d’avoir pris le temps de nous expliquer tout ça et je mettrai un lien pour que les gens te voient. Donc, Nicolas, merci beaucoup pour cette interview.

: Merci pour l’invitation